“Tu m’as parfaitement compris”, dit-elle les yeux enragés, « tu sais parfaitement ce que je veux dire ». D’un seul mouvement de la main, elle brise la fenêtre qui donne sur le boulevard. A ce moment-là, elle ressentait que la maison se libère de ses angoisses, comme de l’air qui sortait d’un ballon. Devant une telle rage, il ne pouvait plus rien. Il avait tort, il le savait parfaitement. Elle, elle retrouvait sa liberté. Le meurtre parfait de l’âme. Il n’aimait pas crier haut et fort les mots quand ils soulignent la violence des actes.
Rien n’est parfait. La réponse serait-elle dans le passé, le plus que parfait ? A Paris on a la réponse parfaite pour tout.
« Viens… on rentre ». Il mit ses bras protecteurs et musclés autour de lui. Il commença à pleuvoir. Il commença à pleurer. Il voulait s'excuser mais il sentait qu'il était déjà trop tard. Beaucoup trop tard. Dans cet instant parfait, il l’aimait. Il se sentit protégé et réconforté. Cette nuit-là, pour la première fois depuis longtemps, il retrouva le repos tant recherché. Mais il était trop tard. Il l'avait perdue.
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